mercredi 7 juin 2017

Conclusions

Quelques considérations diverses: 450 km en France, 792 km en Italie, du plat, 511 km en Slovénie/Croatie (de la dénivelée). Total  1753 km. 23 jours sur les vélos.

  • La date de départ est parfaite: il y a de la place dans les différents hébergements, pas trop de monde dans les zones dites touristiques. Le prix à payer: beaucoup de commerces, bars fermés.
  • Le mode du voyage est un choix: tente + popote + duvets + matelas. C'est peut-être un peu moins cher, quoique, mais c'est aussi très contraignant avec le volume, le poids. Nous sommes adeptes du mul: tente MSR hubba hubba, popote MSR, matelas thermarest légers, mais quand même ça pèse. D'autant que dans ces régions qui connaissent un développement touristique foudroyant, les BB, les hôtels pas chers, les appartements sont très nombreux et accessibles à ces dates. Du coup, avec une bonne connexion internet on trouve toujours à se loger. Mais attention, prudence quand même. À Crémone, tout était plein. Nous avons campé suavage au bord du Po.
    Donc sans tente, prévoir aux environs de 24 heures à l'avance. Ne pas hésiter à considérer les solutions du genre louer une caravane équipée dans un camping. Donc si c'était à refaire, peut être sans la tente.
  • Les vélos: 2 vélos couchés chargés + une remorque bob. Les vélos couchés sont des metaphysic 406 - 559, pas vraiment adaptés. Tirer une remorque bob chargée à 25 kg, avec les bases du meta pas trop rigides, c'est très très sport en descente à haute vitesses (> 45km/h), la remorque part en oscillations, ouille.
    Bon ce n'est pas très raisonnable. Trop de poids sur l'arrière donc un pilotage assez instable et sensible aux irrégularités. Trop de guidonnage à basse vitesse. Trop d'encombrement dans les transports en commun. D'accord on ne risque pas trop le vol. Mais à refaire, je crois que des randonneuses bien équipées seraient plus raisonnables, voir point suivant.
  • La remorque bob. Du  costaud, avec son sac. Mais assez difficile à mettre en place, et dans les escaliers des gares c'est une horreur. Dans les trains elle est aussi difficile à caser.
  • Ne pas suivre une trace élaborée par d'autres! Les deux cinglés qui proposent la trace de l'EV8 sont évidemment des fanas du VTT extrême, et choisissent systématiquement des "singles tracks" en forêt, des pistes non asphaltées et en mauvais état, bref du non roulant. Or on est en Europe, pas sur des pistes africaines. Donc on a toujours une alternative goudronnée et tranquille. Bref du gravel avec trous et pneus en 28x406 devant et 28x559 derrière, ce n'est pas raisonnable. Sauf si on aime bien marcher à coté de son vélo, en le poussant.
  • Les comportements des automobilistes sont variés. Le pire est évidemment la France du Sud où les automobilistes dévient rarement de leur trajectoire, considèrent les cyclistes comme des gêneurs et les doublent en les rasant. (Pas tous évidemment mais ils sont suffisamment nombreux à avoir ce type de comportement pour rendre la vélo dangereux et engendrer beaucoup de stress). En Italie on a des automobilistes qui conduisent vite, mais aussi beaucoup de respect des vélos. Ceci est vrai en Slovénie et en Croatie, où les automobilistes ralentissent d'abord, puis adaptent leur trajectoire pour doubler au large. Bref, l'arrière pays cannois, plus jamais. L'accessoire essentiel est le rétroviseur
  • La technologie ne nous a pas fait défaut: GPS etrex 30 alimenté par le moyeu dynamo son avec l'usb werk de busch and muller en batterie tampon, avec les cartes OSM, les POI de campings, des traces. Parfait pour se diriger dans des villes ou des endroits tordus. On avait aussi nos smartphones et tablettes pour préparer l'étape du lendemain avec Osmand, qui permet de regarder la trace et de prévoir distance et dénivelée.  Smartphones pour booking et airbnb. Chargeur et batterie tampon. Liseuses.
  • J'ai prévu deux pneus de rechange (28x406 et 28x559) Schwalbe Durano. Pas eu besoin. Une seule crevaison, et pourtant on a roulé sur du mauvais. Les pneus sont arrivés dans un sale état, mais ils ont bien tenu le coup. 
  • Pour rentrer en France: ferry + trains régionaux. On a pris 8 trains au total. Changements éprouvants dans les gares avec du portage. Une seule application: DB navigator.

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